REVUE DE PRESSE / THE PARTY / Arts Factory / 15 mars – 28 avril 2018
Merci France Culture / Mauvais Genres : Le podcast est à réécouter ici, merci Céline Du Chéné https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/notre-soeur-la-peur-dario-argento-maurice-level
Merci Libération : http://next.liberation.fr/arts/2018/03/25/les-folles-foules-furieuses-d-amandine-urruty_1638735
« A la galerie Arts Factory, l’artiste présente une quarantaine de tableaux, qui remixent les sept péchés capitaux. Un travail en solo inspiré de Bruegel l’Ancien et Jérôme Bosch.
C’est une bringue à laquelle s’est incrustée une foule hétéroclite : on y croise Chewbacca le wookie, des teckels, le petit singe Kiki, Alf l’extraterrestre, le terrorisant Clown du film Ça, un Teletubby, des Furbies – sortes de peluches ressemblant aux Gremlins -, et même Keith Hunter Jesperson, le tueur en série au smiley. Amandine Urruty a convié tout ce beau monde dans ses dessins, sur des petits et grands formats, parfois en triptyque. Elle a préparé cette exposition d’une quarantaine de pièces à la galerie Arts Factory pendant un an. Comme toujours, elle a travaillé dans son lit, sa planche sur l’édredon. Une habitude dont elle n’a pu se défaire, même en résidence d’artiste, quand elle doit fuir les ateliers pour retourner dessiner dans sa chambre. Et passer dix heures par jour, sept jours sur sept, au total une centaine d’heures – hors conception – sur ses compositions : «Personne ne travaille dessus à part moi. Je ne pourrais pas déléguer. Dans le dessin, tout est crucial, même quand on remplit les vides, il y a des nuances.»
Réalisées au crayon à papier et à la poudre de graphite, parfois noircies au fusain pour approfondir les ombres, ses foules bigarrées posent comme sur un portrait de famille ou sur une photo de classe : placides, insensibles, sans émotion, les personnages semblent attendre le déluge sans voir qu’il est autour d’eux. Dans son carnaval grotesque et pétrifié, Amandine Urruty mélange les échelles, les genres et les époques.
Pour ce solo show, elle a représenté les sept péchés capitaux, avec les encres de Bruegel l’Ancien et les tableaux de Jérôme Bosch en tête. Mais si elle évoque vices et finitude humaine, via des potences, des crânes et des armes, ce n’est jamais complètement sinistre : «Je veux arriver à une contradiction. Je ne peux pas faire ni du porno ni du gore, je préfère suggérer le macabre avec une touche comique.» Peut-être qu’Amandine Urruty, qui se berce de faits divers, tire sa passion pour les images morbides de l’enfance. Petite, elle a dévoré Stephen King, et a regardé des films d’horreur, dont Suspiria de Dario Argento. Elle les puisait dans l’immense vidéothèque de son père, médecin anesthésiste un peu gothique. Si elle ne dessine qu’en noir et blanc, depuis bientôt cinq ans, c’est pour lui rendre hommage après sa disparition. Les films gore étaient finalement bien peu de chose face aux discussions familiales autour de l’hôpital.
Elle a commencé par faire de la photo avec des autoportraits aux cervelas. Et aujourd’hui, pas un dessin sans saucisses (de quoi rappeler le film Frissons de Cronenberg). «J’ai toujours aimé dessiner des saucisses. Elles ressemblent à des étrons et avancent comme des vers. C’est une forme comique, dont on peut tout faire, dit celle qui dit avoir copié «honteusement» le dessinateur humoristique Edika. Ce sont des mascottes. Il faut les trouver dans mes dessins, comme dans Cherchez Charlie.» La saucisse, particule élémentaire du monde harmonieusement tordu d’Amandine Urruty. »
Par Clémentine Mercier
Merci Beaux Arts Magazine : https://www.beauxarts.com/vu/raison-hantee/
« l y a des songes qui se situent à la frontière du rêve et au seuil du cauchemar. Ce mirage monochrome est de ceux-là, entre épouvante et émerveillement, angoisse et nostalgie. C’est qu’autour de cette Alice paisiblement endormie, on croise le regard du terrifiant clown Pennywise imaginé par Stephen King, pas souriant pour un sou, mais aussi d’un Chewbacca mécontent, prêt à en découdre. Heureusement, les larges sourires de Guizmo, Casper et Elmo complètent ce carnaval et nous rappellent que notre enfance n’était pas peuplée que de créatures cauchemardesques ! Aux pieds de l’héroïne de Lewis Carroll, des pom pom girls masquées paradent dans une ville miniature où trône une usine de saucisses…
Mélange d’absurde et de folie plus ou moins douce, croisement entre Toy Story, Brueghel et Goya (Le Sommeil de la raison engendre des monstres), le monde imaginé par l’illustratrice Amandine Urruty est multiple et insensé. Intitulée The Party (du film éponyme de Blake Edwards, véritable manifeste surréaliste où un acteur de comédie devient l’invité non désiré d’une soirée qui tourne au désastre), la série parvient à réunir les grands maîtres de l’histoire de l’art et le Muppet Show, la littérature anglaise et les crados. Au pays des merveilles, seul l’absurde rend le monde logique. »
Par Laurène Flinois
Merci Etapes, interview et photos par Charles Loyer : http://etapes.com/amandine-urruty-chez-arts-factory-la-fete-n-est-pas-finie
Merci Nova, interview par Bastien Stisi : http://www.nova.fr/les-monstres-quamandine-urruty-dessine-ne-font-pas-peur
Merci Renaud Monfourny : http://blogs.lesinrocks.com/photos/2018/04/04/amandine-urruty/
Merci General Pop et Agathe Rousselle : http://generalpop.com/2018/03/09/itw-amandine-urruty-la-peur-du-vide-et-la-force-du-detail/
Merci The Unchained et Sophie Bacquet : https://theunchained.net/magazines/the-unchained-6-tattooed-ladies/
Merci Paris La Nuit : http://parislanuit.fr/magazine/interviews/amandine-urruty/
Merci Fold Magazine : http://www.foldmagazine.com/amandine-urruty
Merci Emporium’s http://emporium-s.com/amandine-urruty-the-party-galerie-arts-factory/
Merci Art’n’Box et Elora Weill-Engerer : https://artnbox.fr/2018/04/13/party-heroi-comique-pour-amandine-urruty-a-la-arts-factory/
Merci L’Arrogante et Stéphanie Chermont : https://larrogante.fr/2018/03/09/amandine-urruty-focus-sur-une-artiste-exceptionnelle/
Merci The Artchemists et Delphine Neimon : http://www.theartchemists.com/a-lavant-garde-amandine-urruty/
Et merci à Ophélie Surelle !